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Poèmes de jeunesse
poésie
Poèmes de jeunesse
par
Nick Ananas
Table des matières
- ENCORE LOIN
- ORAISON
- OYOKO Nabura
- CHEVALIER
- ORIRI
- UBAN FLIT
- MARIE-MOI
- KOALA ROUGE
- DESCRIPTION DU DESSIN : PASTEL GRAS
- FIRME
- CORPS
- PTIT COCHON ROSE
- MONDE
- CHANSON DE L’AMOUR SENSUEL
- ARC-EN-CIEUX
- QUAND NOUS SOMMES LOIN
- BVE
- ZOUK DUR
- UNE PLAINE DE GRISE
- CONFORT TABLE
- MONDE SUR MOI
- ANGE IL PLEUT
- AUTOMNIAL
- LE HOCKEYEUR
- LE VER DORÉ
- MANSION CHAT
- TOTAL BAND
- T'ES UNE MARDE
- BEDON DE LAINE
- MA BICHE
- M’ENTENDS-TU?
- ASSOCIATIONS DES NOMBRES
- BLANC COMME NOIR
- CONDOR
- CONNEXION
- ANCIENS SOUVENIRS
- DÉCISION
- ELLE LAISSE SA CIGARETTE
- ELLE TE SOURIT
- FAIBLE RIME PAUVRE BIBLE
- TU ES LU
- FOIRE ENSEVELIE
- ROBE
- IL NOUS QUITTE
- LE MONDE T’ÉCHAPPE
- LES YEUX D’EAU DE RIZ
- OFFRE
- PUIS DORMIR
- DEVANT CE QUI SUIT
- KATILL HÉROÏNE
- CHEVALINE
- DOCTEUR DE FAMILLE
- TIRE-LIRE FUSÉE
- FLEUR COIR
- BOULE DE NEIGE
- PRÈS DE TOI
- BONNE FÊTE MAMAN
- C’EST ARRIVÉ
- AVERSION DES VERS PARISIENS
- ICUNNUN
- LÉGAÏA HEART SEN
- DERNIER MOT À ALICE
- FIN DU RECUEIL
ENCORE LOIN
J’ai sombré dans le vide
Mes amis approchez
Je dois vous raconter
Du vide
On se nourrit à volonté
Personne ne regarde
Tout s’avère
Les meurtres, les magnifiques hermaphrodites
On se prostitue avec envie
Que dire... que diras-tu?
Je ne veux le savoir
Le temps une tyrannie? non...
Il se fait même fable, artificiel
Retour du sommeil tout est obligé; je dois voir, goûter, entendre
sentir...
Voulez-vous me priver d’infini et d’oracles semblables au chaman
Venez , venez, ce sera la joie
Nous y resterons un temps
celui de se trouver
Trouver nos troubles et revenir jouer
d’innombrables mascarades
Du moins, retenez: la réalité se trouve près du vide
Les sens tragédisent ce vide.
Bonne Nuit.
ORAISON
Dors papillon, ton chemin rond ne tarde l’oraison.
Le feu brûlait dans les rues désertes où l’habitude ai-je de marcher. L’éclat renversa ma route régulière à l’espace de l’oubli. Ma raison s’envola aussitôt que je touchai la chaleur enflammée. Ce doux passage passé, je m’y jetai!
OYOKO Nabura
Oyo, Oyo
Oyo Ko
oyo oyo oyo oyo ko
ko ko oyo
CHEVALIER
Encore hier, marchait des les buissons une créature, homme d'animaux,
Devant la forêt la Forêt et aussi derrière
Une roche service de patience
ORIRI
Qu'on avorte mes yeux à priori
Dès naissance
Des images
Naquissent
En ces tours drolement
D'haute trahison
Cas d'une complication interne le ventre y va
Tout petit peu
Et aussitôt de nouveau le carnage
D'un berceau flatuant mère et moi baignent
Acclamé des spectateurs, la ruse vient
Derrière la sonette tout explose
Les bras longs tombent d'une douleur passive
On se sent aimé, favori et dernier
J'ai comme toujours une piqûre qui coule
Ça nous plaît pas non non non
Ça pousse notre vomi...
Aller, aller, qu'il sorte
Prendre l'air frais
Vous êtes une cave bien sombre
si l'envie vous vient
Encore, ma route pourrait être de pain
quand je n'ai jamais eu de pain
Comment pourrait-elle
ma route est de marcelles de cacas
Avant, c'était très drole
désormais, j'en fais mon affaire
La plus grande ronde
des gros marchands
À voiture montagneuse
et des leur imberbité
Les babortes, elles,
sont charmantes
Pleines d'émotion
et surtout innocentes
Des nouveaux dieux
... ah... économie...
Je suis né charognard et merveilleux dans le ciel on m'aime
UBAN FLIT
Pars
M..,
On demande vos souvenirs
Stagnation
lumière flotte
Vieil ami, ton nom tombe
maman couvre de feuilles le reste
Tas de mendiants accourent au puit pauvre
il n'y coule pas de poison
laissons-les, ils baignent objet
Fidèle
nombrils blanc
j'ai rejeté un sanctuaire rempli de Bonheur
l'heur soi foulé
vous n'êtes là qu'à m'émouvoir
je vous transperce du pied, battre le couronné. faites-vous battre
ce qu'il y a de cher, l'avez, votre don de mort
tête tu bourdonnes, parle à ton service seront-ils
MARIE-MOI
Est-ce que j'prends trop d'Marie ?
J'crois pas...
Y faudrait qu'à prenne des forces
Marie marie-moi !
Marie marie-moi!
Tu as des serpents
dans les cheveux
afin d'm'ensorceler
tu n'es pas si belle
presque laide
tu es la plus envoutante
car ta voix résonne de mon coeur
vers toi, à toi je suis
Marie, marie-moi
Marie, marie-moi
Tu prendras froid si tu n'as pas d'ami comme moi
So long so long you make it sound so long
I want to disappear
in your womb
and have fun
have fun have fun have fun
for a while
Marie, marie-moi
Marie, marie-moi
N'aie plus de pleurs de la peur
Ta voix je l'entends mille fois avant de l'entendre lentement
oh ma magnifique, ma sensuelle
arrête ce spectacle
remets donc cette robe blanche
ça brûle ça brûle ça brûle
tu es bien à ta place enrobé de ton voile
Ah! je te marie je te marie ma bien mariée
KOALA ROUGE
Il étend ses bras épars à l’encolure, ce n’est pas tuer ni attraper, mais caresse rouge et lente d’un muet feu
Quelqu’un loin, il s’en approche des clos cils à lui courir un baiser
Nul n’a douleur plus élaborieuse; d’un élan placé de l’envers il a trébuché bras ouverts (appelant l’astre brille) qu’une torpille
Après il a remonté se souciant de nourrir et se laissant voyager à un amour qui est loin
Tel il se remémore tel il vit une aventure
au voyage de France le 2 juillet 2007 au soir
dessin compagnon du même jour
DESCRIPTION DU DESSIN : PASTEL GRAS
Un koala est dans l'abre de sa vie. Le rouge représente l'amour; la torpille au dos, la douleur; les bras épars vers l'avant, position de caresse; le koala, Morphée et Dyonisos : suprême suprétamie; le décor ou l'espace, l'inconnu permettant le rapprochement entre les êtres en amour; la couronne, F tourné vers la gauche et C pour France Coulombe.
FIRME
Qu'électricité
il avança
délaisse
esprit fuit
é i ri èque l ké
CORPS
Je suis orignal singe
les enfants regardent candeur devant
leur plaire je leur plais
D'après les regards des enfants, je sens le monde m'appartenir
une aura qui m'entoure elle ne
que peux-tu dire de la mer y t'es-tu glissé face de cul
allez danse
danse
prends mon bras
tiens toi à moi solidement
niaise pas
PTIT COCHON ROSE
Jveux un pénis
en mon vagin
Que pleur les larmes
J'y tiens lamentablement
Papillons des dernières raisons relève ta tête que le soleil te bénisse que les toxines t'envollent
Ne peux-tu pas comprendre alors le trompeau grandit
les cloches vibrent dans les champs printaniers
un cheval blanc
sur lui, l'aigle
je peux m'en rappeler maintenant
ils forment une crèche
argile
écroulera pastoral puis
la nuit surtout je ne pouvais dormir on m'observait en mon sommeil. Angoisse et Peur jouent les tours affreux immondes prennez vite la numéro 5 elle vous calmera promtement.
Comme une pieuvre main bien prise
l'antre herbal échappe
une sécrétion.
Rendre orgasme multi fleural
MONDE
Sur des ruines, ruines
d'un temps d'hier
sec désert succombant
chié en larve
en sa bulle
qui peut s'y toucher, sa mère et qui?
Quand se lève de nous le vent
,où est le vide, sous-tient flux
à la rencontre de la vie - c'est création
et cette rencontre qu'est-ce
quelque chose sauf un désennui
Se frotte deux corps dans l'espace
Quelque chose éternel échange
Une prière de réussite, jlance les dés : au
bout dl'infini
Longuement la poussière brûle les yeux
Dynamisme à la rencontre ( au choc) du dynamisme explose
Des flammes et flamèches se créent
Alors les fusionner, les repousser, les renier ou encore les aimer
CHANSON DE L’AMOUR SENSUEL
Viens, mon amour, mon amoureux
je t'aime + fortement que mon coeur
pourtant je ne veux te faire de sexe
te prendre dans mes bras
te sucer la mamelle
rire éperdument
il oublie tout dans mes bras
je l'aime à la source de ses peurs comme il est fragile
derrière son corps
je t'aime
Coupe-moi gentiment
mon amour
quand la lune tombe le sol vibre
ne l'as-tu jamais senti
comme la pluie frôle les rondes joues
ARC-EN-CIEUX
bruime
lèvres de fête
rouge
orange
jaune
vert
bleu
violet
herbe odorante
QUAND NOUS SOMMES LOIN
Le temps est à penser à toi
Avec sa chevelure
Sa démarche tout en courbure
Des signes nuageux s’en dégagent encore
encore quelque peu brûlant
une fumée tiède consomme ces jours
Dans la nature les plus vagues les efforts se perdent à force de trébuchement
cet air chaud fait fermer les yeux au lendemain
Chaque instant se perd dans un fourneau de sensations nostalgiques et contemplatives
Au levé du jour, la terre restera là, tranquille; et mes souvenirs m’infligeront tes mouvements musicaux
Un oeil droit au Soleil
Une mer furieuse
Entre eux l’amour d’une vie
BVE
Une danse sous une musique enivrante
Balade frac frac nos pas
Surtout des cris
Ô des sourires
Brillent sur des joues sensibles
Je te suis dans mes bras
Demain, encore, le soleil
Vers la mer le vent
Roule un moment
Puis vague
On oublie tout
Jusqu'aux lueurs baissées
Ce sera grand, j'irai prévenir les meubles et objets qu'accourent une nouvelle pluie
Pied tape tape
J'ai la douleur d'une sensualité féroce près des dents
Mes doigts déchirent aux premiers heurts
Souple, souple souple
à France C.
ZOUK DUR
J’aime danser le zouk bandé toutes les femmes viennent se coller. On oublie ensemble l’hiver et on rêve à une chaleur brève qui viendra décoller notre saison glacée vers des horizons ensoleillés.
Elle est bien là, où qu’il faut
Elle bouge et parle peu
Son odeur ravit les amateurs doux coeur
Mon ami Pierre ma raconté que quand l’hiver arrive il fait trop froid, c’est car il ne zouke pas assez.
Le miel coule quand on le danse jour après jour.
On sent que la joie restera ancrée à notre mémoire
Elle vient naturellement, sans jamais oublier qu’elle est reine de nos douces peines et c’est elle qui fera durer des lamentations
Toutes les femmes viennent se coller. Elles se regardent attentivement, elles ont passé des heures à se miroiter et leur beauté ne les ont toujours pas éclaté tandis qu’elles bougent et raniment une foule.
L’été rien qu’il fallait, des évanouissements... tant la chaleur monte au corps et à l’esprit.
Ne restez pas endormi le zouk est un peu doux mais il reste toujours bien dur.
Elle en a jamais assez
que ça recommence qu’elle crie
UNE PLAINE DE GRISE
L'hiver se forma. Les créature parcoururent à leur abris, les autres moururent sous son éclat.
CONFORT TABLE
Je jouis d’une prosperité; le cul d’hémorroïdes
Des halos sortent
Brunissent les animaux
MONDE SUR MOI
C’est un monde de couleurs vives et obscures
Qui tourne ma tête à dérision
ANGE IL PLEUT
Il pleut du tambour sur les anges chinois
AUTOMNIAL
Je chassais à coups de bottines les feuilles d’automne si au sol. Derrière leur rigidité s’enveloppe le vent - haut les menant mortes.
LE HOCKEYEUR
Vaba, le chien meurt...
Il n’y a pas de chien
Accours!
Les sueurs chutent et on arrive au lieux
Il pleure
Qui a-t-il?
Le chien est mort
Vaba s’arrache le pénis et le lui lance
: celui que tu portais
Cela devient au long fil de fer
Vaba reçoit le fouet amoureusement
Il s’arrête à respirer
Cela apparaît d’orange
Vaba l’avale
Cela se fixe
L’environnement se casse
Cornes et tiges d’un fracas
S’enclument le bétume
Ce sol se perce sulfureux
LE VER DORÉ
Je vais mourir! je vais mourir!
ma partie gauche veut voler
mon légendaire pénis d’or
il ne l’aura pas, il ne doit pas l’avoir
tant que mes seins resteront petits je
saurai résister à ses épines
Gonfle pas dégonfle
Mes poumons vomissent une chaleur à l’estomac
elle se réchauffe en chantant au ronronnement du coeur. C’est une vipère qui mange des oeufs: l’oeuf n’arrive pas... les seins se font grandissant. Quel vacarme les ampute à vivre éternellement, la folie les a touché; elle se répare monte descend tue pour entendre siffler le feu et se faire rabattre par une vague
Mes mains fouillent la peau à la recherche des seins frisquets promis à quelques distances de leur excitation de leur tremblement adipeu
La partie gauche restera verte et la droite bleu
ni l’une ni l’autre cueillera le pénis d’or
MANSION CHAT
Le chat des yeux rubis chasse les
démons de la Mansion
Ce petit chat noir des yeux rubis
Dormant de jour, guettant la nuit
Chérie où vas-tu sans ce chandelier?
J’ai bien peur de te retrouver décapité
Ferai-je mon bonheur?
Sale vipère
Petit chat, va devant l’enfant
Éliminer ces démons des yeux rubis
dans Ma Mansion
TOTAL BAND
Saxophone
Trompette
Cuica
Batterie
Bass (o Contrebasse)
Guitare classique (o espanol)
Marimba
Cuica intro, Trompette, Bass (un moment)
Cuica, Bass, Batterie
Cuica, Bass, Trompette, Batterie, Saxophone
T'ES UNE MARDE
penses pas que j't'ahis parce que tes une tapette
C'est pas par le sexe qu'on juge une tapette
on écoute son coeur
parle-t-il d'amour ? parle-t-il d'amour?
j't'ahis parce que t'es une marde qui s'assume pas
pense pas que j't'ahis parce que t'es laid
les salopes s'en chargent
laid pas laid elles finiront par te fourrer
ta juste besoin de money
pourtant, t'auras rien de moi
j't'ahis parce que t'es une marde qui s'assume pas
t'impose des condoms sur la vie
tu aimes rien, t'es une marde
sperme tous les trous
donne du rythme à la musique
soit partout dans la nouvelle génération
non plus parce que ta peau est foncée
non plus parce que t'es sépartiste
non plus parce que tu parles anglais
tes aïlleux ont souffert, ok...
j'ai jamais connu ça...jlaisse la marde des aïlleux aux aïlleux
j't'ahis parce que t'es une marde qui s'assume pas
T'as besoin d'un groupe
seul t'es pas capable de lever ton cul
faut encore qu'on-t-torche
salope lève-toi
tu veux être la femme et l'homme
mais tu chriss rien de la journée
faut pas pleurer après, agis maintenant
j't'ahis parce que t'es une salope qui s'assume pas
t'impose des condoms sur la vie
tu aimes rien, t'es une marde
sperme tous les trous
donne du rythme à la musique
soit partout dans la nouvelle génération
chu pas ton ami
t'es mort si t'approche
décapité, la queux, la tête
chu pas ton ami
j't'ahis parce que t'es une salope qui s'assume pas
qui veut goûter?
mon gun doit s'faire vider
suce suce baby
s... si me das a respectarte
BEDON DE LAINE
Elle attend un enfant du professeur
Ses yeux brillent d’une éternité
La langue tirée
Le doigt à l’oeil
Soupir bleuté
Ils s’embrassent des jours
Autour d’eux, un glaçage d’ongles
Envoûte leurs rencontres aux fruits
Bleuit leurs solitudes aux riz
La langue tirée
Le doigt à l’oeil
Soupir bleuté
Un nouveau s’éveille
Appareil des confitures décollantes
Le dôme de sa couche s’étire
La langue mordue, blanchie et tourbillonne dans la toilette
Un bouton souffrira différent: Maman
MA BICHE
La goutte s’émaille
Comme la rivière
Longue et profonde
Elle perce le coeur
Des hommes braves
De ceux qui ne veulent plus de nom
Ma guerre est constante et
Ténébreuse
Sa porte est poussière sur victoire
Done je m’acclame de soi
Supérieur est la vie
Tumultueuse
: Elle n’enceinte pas le nom
Car trop vive est sa bouche inventive
Et peu comprennent ses paroles changeantes
Me berçant dans les nuages des nuées
Trouvant le rien à distraire
J’ouvris, fermai, et ouvris les yeux
Que la libellule me pourchassait
Sans me rattraper au ciel d’été
: J’avais éloigné ma nuée
En quête d’attisement
Je la laissai m’arracher un cheveux
Mirvoyant, Mirsifflant, Mirmifiant
Sa côte gauche m’étira
Délicatement
Cliquetis, l’os enjamba l’or et l’homme
: Elle surpassa mon devin insoupçonné
Sa lumière se perçoit, mais sa pierre précieuse
Accordée
Le cours d’un fil invisible, immatériel, intemporel
J’entends les valses saccagés de songes discrets
Parfois, la vélocité m’égorge amoureusement
Un doute s’installe
Survit, Mort, ou vit -?
Sa poésie gestuelle, le trop plein de ses yeux éclatant l’écarlate
Des lèvres minces
Fragiles à tapoter dès l’éveil
Que sais-je si c’est moi cette vélocité
Que j’entends de
Trompette de bronze
Signal, Envol
Chute l’étoile
Cette terre où je suis née m’énerve à pleurer. Dévaster ce territoire, j’ai construit à l’ailleurs.
Toutes les saisons y sont
La table pleine
Force à m’asseoir
Au milieu
Régal. [iii]
M’ENTENDS-TU?
1 M'entends-tu?
1.1 Tu devrais m'entendre, ne peux me répondre
2 Les choses t'apparaissent différemment, il ne fallait pas y aller ni toucher
2.1 Une cicatatrice ne se referme pas complètement
2.1.2 Il faudra que soit que tu l'oublies et l'ouvre
2.2 Tu l'ouvriras sinon ne pourras pas continuer à être heureux
-le corps lourd t'arrête, réfléchi au moyen de le rendre léger et de poursuivre dans la lourdeur
-Regarde au loin, seulement au loin; mourir un matin
ASSOCIATIONS DES NOMBRES
L'association des nombres et non des chiffres
0 blanc
1 noir
2 rose
3 jaune
4 vert
5 rouge
6 violet
7 bleu
8 orange
9 brun
BLANC COMME NOIR
blanc comme noir noir et blanc zéro un | blanco como negro negro y blanco cero uno |
CONDOR
Le condor, charognard en temps de faim, voltige au devant du soleil. Il n'a pas d'amis, il ne peut en avoir.
CONNEXION
Allo
m'entends-tu?!
bien?![f]
ANCIENS SOUVENIRS
À qui je dois ces souvenirs anciens si ce n'est de leur appartenance à mon coeur
DÉCISION
au poubelle les beaux visages
2 vagins pour le prix d'un
fouetter des culs
sucer des pénis de femme
ELLE LAISSE SA CIGARETTE
elle laisse sa cigarette brûler ses lèvres
son coeur bat lentement
et doucement quand elle parle
ses lèvres s'ouvrent
elle dit ce qu'elle aime comme un long baiser
un sourire elle en a besoin
ELLE TE SOURIT
elle te sourit
or pas du tout
la farandole s'annonce par un éclat inaudible
FAIBLE RIME PAUVRE BIBLE
J’ai cru un jour bon de me sentir faible et convertir ce sentiment en force, la force est avec elle seulement; la faiblesse reste auprès du faible. Quand donc ai-je cru avoir cette force pardessus l’émotion, toute ma clarté me glissa.
Cruauté saccage ce petit esprit jusqu’au dernier, il flotte haut et n’a pas de racine; on le sait, il vole au vent et je dois m’arracher de cette légère frayeur qui ne veut plus mettre pied à terre. Un autre y descend comme il pisse avec un saut et n’a même pas le temps de comprendre. On m’aspira trop longtemps, me laissant flotter d’un rire meurtrier vers une mort jalouse.
Ça a explosé, le venin coule est-il inoffensif, il vous chatouille. Rentrer à terre, regagner mère des arbres et pierres.
Des ramures déjà existaient et aucune n’a été nouvelle. Buvez du nouveau, je me roule à la roue de boue, vous manquerez aussi le prochain épisode où j’aurai une amie, vous ne suivez pas votre danse, vos pieds vous tendent la démarche et vous regardez?
Jamais sur cette Terre je n’aurai d’une amie, vous savez trop bien pour quoi; les aimer serait un détour bon à rien.
TU ES LU
FOIRE ENSEVELIE
Tu es lu comme un livre blanc de lumière et de reflets
Quand s'oppose ton mouvement à mes yeux
Tu réalises que tu es lu dès lors rien ne vas
Tu me crois et il ne faut pas
tu te laisses lire piètre acteur
À une longue description se colle l'origine de ton dynamisme
ROBE
Tu es lu comme un livre blanc de noire et d’émeraudes. Tes yeux se collent aux mains quand l’espace entre et nous revient mien
Que tu échappes n’adviendra pas, des acteurs jouent à tes devants
cloche somme encore. Énorme ton coeur en ma bouche et mes dents noires flambent à ta vie
Ange fou terrassé de ton corps à genoux - d’une légère respiration il s’abreuve de peurs... se relève; l’air ne parle plus...
Les vibrations s’ensuivent et sa moitié se surimprime
IL NOUS QUITTE
le soleil nous a déjà quitté
nos larmes ne sont toujours pas asséchées
que serons-nous sans la pluie qu'il nous apporte
plus jamais triste
plus jamais heureux
dans un environnement sans lumière
qu'avec l'odeur de l'azur et des idées qu'elle favorise
un couteau dans une plaie
une allumette sur un rocket
LE MONDE T’ÉCHAPPE
le monde t'échappe
tu n'es plus petit et tout est aussi grand qu'avant
dès que tu crois... la certitude te rend nulle
comme des pigeons dans le parc
tu croassent en bougeant la tête bêtement
un tic d'humain
LES YEUX D’EAU DE RIZ
les yeux d"eau de riz
percuttent le brouillard
ils s'y enfoncent ni
s'épuisent au devant les
goutelettes tombent sur leur
visage et s'évaporent dans
le brouillard
qui laisse un nuage
flotant parmi vision
OFFRE
je t'offre ma prostitution, pourquoi m'attaques-tu de noms déplaisants...
il ne faut pas le prendre si mal
je vais le faire avec amour
doucement au rythme de tes soubresauts et de ta respiration
et si tu es épuisée nous prendrons une pause
PUIS DORMIR
il a un pénis c'est une princesse
comment oublier ce doux sourire
DEVANT CE QUI SUIT
Regarder au loin, seulement au loin; mourir un matin.
KATILL HÉROÏNE
Le dolent
printemps et un vide néant entretoisé séant aux noirs abords vitrés gondolent le promenoir renoyé à mes visites s’imite
essor trébuché
le déclin dans les feuilles grises des bois saturniens me reboise d’honneurs et du présent féminin voici la chevelure longue frisée, d’elle les yeux chancelants les pommettes affairés, la soif, la force, l’assonance bouille lentement au fil d’étreintes exsangues, sa morsure perce la langue liquéfiante se nourrir de mon flot affaissa mon trouble commun une clé avais-je
Chaud humide
et j’aime cette plaie sucée par Katill par seule m’ouvre un frisson, un goût à l’intelligence nouvelle Touche elle s’abreuve
retourné fois
chiffre perdu de ta valeur la guise m’unit à la bise de langue à dents
Revivre ce but sensuel à la trace de Katill héroïne
JE
CHEVALINE
Un cheval au galop pourchasse une fée maladive, un ours volant. Les sabots s’enflamment à cette course froide au jaune clair. Bientôt, que les ailes battirent contre le cheval des coups et du corps.
Il me rapporte son trophée, je l’inverse au bas du cou sur le dos. Nous volons, mon tien et ce moi, vers un lieu enchanteur; à la croisée des chemins, une saison nous immolera à son service. Nox guidera le pas funèbre, il y dansera gaiement et nous nous inspirerons de ses mouvements pour couper des gorges frêles et rêveuses, lorsque nous, nous nous trimbalerons gaiement dans l’élan des morts-vivants.
DOCTEUR DE FAMILLE
Demain suivra le jour où je pourrai manger tes excréments durs
Je saurai si tu as bien mangé et digéré
Quand à la fin tu veras
Avale tout, ne te retiens pas, ça ne fait pas joli et tout rentre bien en bouche, c’est tiède et mou
Tu dis que c’est l’Amour que tu veux
T’es même pas prêt à recevoir le fouet
comment t’oses
TIRE-LIRE FUSÉE
Jveux un gros pénis
Rentre mon vagin
Marie, jeune Marie, il est trop petit
Y reste çà chez elle :
Tête prise dodeline plus
Vis vit, vis vit
Archange rouge mauve implore; Reflux soit projeté sur créature et oeuvre.
… ce maintenant coopère finalement
Née et engouffrée, l’élan tragédien, et que le secret l’emporte
Il préfère ne pas connaître la question
Ma réponse doit être comprise en vérité
Des poils naviguent l’humeur
Se maquillent le corps
À son repos cannibal d’amour
luxure toujours luxure
FLEUR COIR
Cette toute petite fille me fait l’amour
ou
Cette petite fille qui me fait l’amour
Fleur Coir
Gentilles mains s’emparent de sensibleries
Pendant les jours, on veut se marier
À genou, rarement debout, sur le sol étendu
BOULE DE NEIGE
20 nov
Ça devait être la fête d’hier, la neige a commencé à rester, sans répit
22 nov
elle est partout, son abordage à bel et bien débuté férocement. On sait déjà pas quand... ce qu’on fera d’elle
PRÈS DE TOI
Dès que nous nous retrouvons seul
il pleut une fine poudre infini
en ses bras je mourrai !
BONNE FÊTE MAMAN
Deux érables foncent sur une
fontaine de tortures
Bablof, blablof
Des doigts glissent sur une
raison faible et douce
Tant elle résonne
tant! la consonne
Fruit bleu rouge jaune blanc
C’EST ARRIVÉ
La soeur de mon ami venait de mourir
Ma fête approchait
L’automne s’annonçait
AVERSION DES VERS PARISIENS
De lamentables vers
De lamentables vers
ICUNNUN
Nous serons heureux, lors nos aïeuls seront morts vainement comme les leurs et nous pourrons enfin brûler tout ce qui leur appartient pour y placer le nom Inconnu.
LÉGAÏA HEART SEN
Une femme Dandy cherche un amour aphrodisiaque stimulé par des scènes de théâtre qu’elle compose durant la journée à son partenaire passager “de passage”
CUnnilingus : bouche sur con
Le jour, trop bruyant, laisse peu de place à mes spacieux cris de jouissance rebondissant. On ne se prêtait pas à l’heure du midi: les vipères se cachent de l’azur. Vraiment, la nuit a ses dons prétentieux; l’extase de la rosée fraternise l’union fusionnel des riverains.
DERNIER MOT À ALICE
je pense à toi... plus qu'au soleil
il peut pleuvoir plus rien ne m'émeut
sans toi les lois de la raison ont pris un envol
et la Terre ronde ne gronde que ton nom
personne ne peut l'entendre
poutant Nicolas le crie haut et fort
pour qu'Alice l'entende
au soir bien attentive
il aimerait toujours lancer les dés
auprès de celle qu'il sait
ne jamais l'oublier
sera son dernier renfort
FIN DU RECUEIL
L’ai-je déjà dit? convaincu, J’ahis le français
poèmes de jeunesse
Nick Ananas
1er édition
Coco Symphony House
février 2013
/40